le temps est parfois lourd à porter, si lourd qu'on finit par fléchir et plier, se déformer sous les coups des secondes qui s'égrènent, supplice.

je est n'importe qui, mais ailleurs, dans un ailleurs absent qui s'éteind et s'allume sans prévenir. tantôt les phrases muettes s'évertuent à tempêter, à défaut de sortir, les lettres s'alignent, les unes ( Read more... )

 la nuit est un orchestre
où les musiciens, fous, aveugles et sourds
battent de mon coeur la démesure

   au fond.... c'est peut-être juste de la nostalgie ? qu'est-ce que c'est ? qu'est-ce que je suis. qu'est-ce que je deviens. qu'est-ce que ça te fais ? questions sans réponses.

"C'est l'histoire d'un homme qui 
                voyage sans bouger
                Et de tous ceux 
                que j'ai connus, 
                il est ( Read more... )

courir follement après une liberté qu'on croit devoir s'attacher au coeur. s'attacher. les liens en tout genre me font peur. où suis-je, dans la masse des amarres qui empêchent les navires de s'échapper du quai ( Read more... )

Ronronnement silencieux 
Dans la nuit en abîme
Du temps qui passe et plonge
Perdu à jamais

Et s'installe le silence
Avec ses yeux somnambules
Je me fais minuscule
Entre les lettres accouplées.

Deviner à distance
Les pas d'une danse
Chaque fois différente

Devenir un instant
Le vol en suspend
D'un oiseau qui tombe
                        Mort. 

la brise agitée sur l'étendue fragile
le temps qui s'allume
battement de cils
regards flous, ombres caressantes

le ciel à perte de vue
au-dessus de territoires inconnus
tempête tranquille qui disparaît
sans vraiment s'éteindre jamais

le voyageur s'attarde
le coeur dans la tourmente
le regard embrasant l'horizon
le pas tranquille
le souffle apaisé
les mains ( Read more... )

 embrouilles tardives
dans la nuit qui s'allume
dans mon regard qui s'éteind
tranquille amertume
qui s'ébat au loin
pour tenter vainement 
de me faire une raison
de chercher les étoiles
de regarder haut devant
ce soir, ce soir
le corps à bras la terre
à même le sol gelé
alors que dans mes rêves
la terre berce mon corps fatigué
calé dans la tiédeur
ça sent la ( Read more... )

Sur la page, elle le résumait en une lettre, peut-être de peur de voir son nom s'étaler, vrai, vivant, devant ses yeux. Et que ça soit sa main qui l'écrive, consciemment, lourdement, gravant à tous jamais dans le papier le nom interdit dans sa ligne de vie, c'était tellement électrique..  L'initiale s'était faite nom au fil des pages. S'installant ( Read more... )

***

J'ai des bribes d'avant 
Laissant sur le sable des plis mouillés
Qui m'envolent et me bercent
Refluant sans cesse
Sur le tableau de mes idées

***
(et soudain le silence)

***

les pensées qui s'éparpillent
dans le tableau perdu des champs
la mer dorée ployée sous le vent
flou étrange, vision tranquille

le soleil, lumière magnétique
jouant dans les feuilles rousses 
les rires en notes douces
la vie en acoustique

***